
Marc Streichen :
Artiste
peintre franco américain de 42 ans. Ancien consultant et fondateur
de l'Ecopôle du Bâtiment. Élève des Beaux arts de Toulouse depuis
2009, Marc Streichen se consacre exclusivement à la peinture depuis
octobre 2011
Sa
première exposition, « Persistances
Rétiniennes »
à eu lieu du 2 au 31 décembre 2011 prolongée jusqu'au 15 janvier
2012 à Lavaur (81) a été l'occasion de présenter 23 de ses toiles
et 30 estampes, monotype et pointe sèche ainsi qu'une installation.
Démarche :
Dans
la lignée surréaliste, ma pratique artistique interroge la
concrétisation d'une oeuvre au croisement entre rêve et réalité.
L'important
pour moi est de produire des oeuvres « réceptacles » ou
« support » afin qu'elles puissent générer chez
le spectateur des sentiments et des images invisibles au premier
abord. Ces dernières doivent selon moi être non seulement
multiples mais pouvoir varier en fonction de la lumière, du moment
de la journée, du temps, du spectateur ou de son état d'esprit. La
« surréalité » obtenue, croisement entre rêve et
réalité doit être amplifiée par la rencontre artiste et le
spectateur par l’intermédiaire de l’œuvre.
Certains
thèmes semblent pourtant se dégager à ce jour de manière plus
évidente et récurrente : l'imagerie religieuse dans
la série des "Persistances Religieuses" et les obsessions
des masques dans la série des « FUCKushima mon
amour ».
Dans
Persistances Religieuses le jaillissement spontané de symboles
clairement religieux dans une peinture « automatique »
non figurative réalisée par une personne athée ne peut que générer
des questions : Ce jaillissement spontané est-il la résultante
d'une imagerie quotidienne ou culturelle – églises / mosquées,
statuaires, crucifix, etc. - ou le fruit d'un sentiment religieux
diffus et / ou refoulé par l'artiste ?
La
seconde série interroge sur la neutralité du masque :
dérangeant car niant l'individualité (le débat sur le voile en est
un bon exemple) ce masque intemporel (issu de la première guerre
mondiale ou de la protection NBC des plus modernes?) cache les
intentions du porteur. Ami ou ennemi, sauveur ou agresseur ?
Technique :
Peinture :
Essentiellement
mixte, ma technique évolue de l'acrylique vers des peintures
présentant le moins d'impact en termes de toxicité pour vous et
pour moi : Peinture dispersion, peinture bâtiment « écologiques »,
pigments, gouache. Pas de solvants.
Les
supports utilisés évoluent aussi de la toile et du papier marouflé
sur toile vers le marouflage sur bois et l'application directe sur
bois.
Autres
techniques :
Gravure
sur bois, monotype, pointe sèche, peinture numérique
Style :
Essentiellement
abstrait. Des rapprochements sont possibles avec certains aspects des
œuvres de Gerhart Richter et de Zao wou Ki : Des œuvres
colorées, contrastées. Des couches multiples, des pans entiers
d'une œuvre pouvant rester par endroits cachés sous certaines
couches, transparaître ou jaillir franchement en une débauche de
couleurs. La gestion des différents temps de séchage des médiums
utilisés et la maîtrise de la migration des pigments en font des
œuvres uniques. Le travail sur le retrait de matière prend parfois
le pas sur celui de l'ajout de matières.
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L'artiste
Marc
streichen:
Franco
American painter of 42 years old. Former
consultant, founder of the Ecopôle center for green building,
student of the Beaux Arts in Toulouse school in France since 2009,
Marc Streichen dedicates himself exclusively to painting since
October 2011
His
first exhibition, " persistence
of vision "was
held from December 2 to 31, 2011 extended until January 15, 2012 in
Lavaur in France, was the opportunity to present 23 of his paintings
and 30 engravings, mono type and dry point as well as an
installation.
Approach:
In
line with surrealism, my artistic practice questions the realization
of a work at the intersection between dreams and reality.
The
key for me is to produce "repository" or "support"
works so that they can generate,
for the viewer, feelings and images invisible at first sight. I
select the work that can vary depending on light, time of day, time,
or the viewer's state of mind. The
"super-reality" obtained between dream and reality must be
amplified by the artist and the viewer encounters through the work.
Yet
certain obvious and recurring themes seem to emerge so far :
the religious imagery in the of "Religious
Persistence" series and the obsessions of
masks in the "FUCKushima my love" series.
In
the « Religious Persistence » series, the spontaneous
outpouring of religious symbols in a clearly "automatic"
non-figurative painting made by an atheist individual can only
generate questions: Is this spontaneous outpouring the result of a
daily or cultural imagery - churches / mosques, statues, crucifixes,
etc.. -
exposal or the result of a widespread religious sentiment and / or
repressed by the artist?
The
second set asks about the neutrality of the mask symbol :
disturbing because denying individuality (the debate on the muslim
veil in France is a good example) that timeless mask (from the First
World War or the latest Nuclear Biological and Chemical apparel ?)
hides the intentions of the wearer. Friend
or foe, savior or abuser?
Technique:
Painting:Mostly
mixed technique.
My
technique is evolving from acrylic paints to "green"
dispersion paint, pigments, gouache. All of them with the least
impact in terms of toxicity to you and me. I do not use solvents like
turpentine.
The
supports used are also changing the canvas and paper mounted on
canvas on wood to the masking and direct application of wood.
Other
techniques:
Woodcut,
mono type and dry point engraving, digital painting.
Style
: Essentially
abstract.
Comparisons
are possible with certain aspects of the work of Gerhart Richter and
Zao Wou Ki: Colorful contrasted works. Multiple
layers, entire sections of a work in places that may remain hidden by
other layers, or shine forth frankly in a riot of color. Management
of the various drying duration of used mediums and the control of the
migration of pigments are what make these works unique. Work
on the removal of material sometimes takes precedence over that of
the addition of materials.
Less is
more ...